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"10.000 kms" de Carlos Marques-Marcet - mai 2015


Semaine du 20 au 26 mai 2015

  1. 1. Jeudi 21/05 à 21h00
  2. 2. Samedi 23/05 à 18h30 - 5€50 la séance
  3. 3. Lundi 25/05 à 20h45 - 5€50 la séance

Réalisateurs : Carlos Marques-Marcet
Acteurs : Natalia Tena, David Verdaguer…
Film : Espagnol
Genre : Drame
Distribution : Chapeau Melon Distribution
Durée : 1 h39 minutes
Année de production : 2014
Date de sortie en France : 29 avril 2015

Synopsis :

Alexandra et Sergi, un jeune couple de Barcelone, s’aiment d’un amour fusionnel. Ils décident d’avoir un bébé mais Alex se voit offrir une résidence artistique d’un an à Los Angeles. Pour elle, c’est peut-être l’heure de la dernière chance pour relancer sa carrière de photographe. Alors le couple décide de suspendre ses projets pour une année entière. Séparés par 10 000 kilomètres, Alex et Sergi ne peuvent plus compter que sur la communication virtuelle pour entretenir la flamme de leur relation...

A propos du film

Premier film
Carlos Marques-Marcet a d’abord réalisé des courts métrages qui lui ont
permis de recevoir plusieurs récompenses dans différents festivals. Après
avoir mis en scène un documentaire en 2009, il a obtenu une bourse d’études
qui lui a permis de partir à Los Angeles pour suivre un Master en Audiovisuel.
C’est à son retour d’Amérique qu’il a réalisé 10000 Km, son premier long
métrage de fiction.

Récompenses
10000 Km a reçu plusieurs récompenses dont notamment le Goya (l’équivalent
des César en Espagne) du meilleur réalisateur pour un premier film ainsi que
le Prix du Cinéma Européen 2014. Il a également été plébiscité lors du
Festival de Malaga où il a raflé pas moins de cinq prix dont ceux du meilleur
film, du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice.

Un film générationnel
Carlos Marques-Marcet a souhaité réaliser, à travers ce film, le portrait de
sa génération : "Quand j’ai quitté Barcelone pour suivre mes études à Los
Angeles, j’ai dû passer par cette expérience difficile qui est de vivre loin des
gens qu’on aime. J’ai néanmoins eu la chance de pouvoir vivre ce processus
avec des amis de mon âge et qui se retrouvaient dans la même situation que la
mienne. Peu à peu, toutes ces histoires ont commencé à prendre forme dans
mon esprit et c’est là que sont nés les personnages d’Alex et Sergi. Ils
incarnent les incertitudes et la confusion générale d’une génération en
crise.".

Revue de presse

Télérama
Lorsque tout « fait écran », rien ne va plus, suggère l’auteur, qui use
habilement de toutes les images en réseau. Elles viennent nourrir un portrait
de couple tendre et amer, mais aussi une réflexion sur les fausses promesses
des nouvelles technologies, dites parfois à tort « de communication », qui ne
peuvent rien contre l’éloignement des corps et les bugs du désir.

Le Monde
A rebours de ses héros, le film refuse de systématiser le recours aux écrans
d’ordinateur et de téléphone portable, préservant ainsi toute la fraîcheur et
le potentiel humoristique de ce procédé un peu trop à la mode.

Première
Finalement, c’est le télescopage judicieux entre cette part morcelée du récit
et le long plan-séquence initial qui exprime le mieux l’érosion du temps
éprouvée par les amants.

Le Parisien
Le film égrène la lente dilution de cet amour passionnel, la jalousie, la
suspicion, la routine qui s’installe progressivement. Assister à ce dialogue via
l’écran d’un ordinateur pendant une heure quarante, c’est long, et au bout du
compte assez pénible, malgré la bonne volonté des acteurs.

Les Inrockuptibles
Encore un de ces films réflexifs sur les nouveaux médias audiovisuels qui
pullulaient dans les années 90. L’incommunicabilité 2.0 pour les nuls.