Logo SHA

>>> Tango par la côte 2024

Accueil > Activités > Cinéma > Archives Cinema SHA > Archives cine 2015 > "Paco de Lucia Légende du Flamenco" de Curro Sánchez - décembre (...)

"Paco de Lucia Légende du Flamenco" de Curro Sánchez - décembre 2015


Semaine du 23 au 29 décembre 2015 :

LannionSamedi 26, Mardi 29 : 18h30Lundi 29 : 21h

Réalisateur : Curro Sánchez
Avec : Paco de Lucía, Pepe de Lucía, Rubén Blades, Carlos Santana, Chick Corea
Film  : Espagnol
Genre : Documentaire
Titre original : “Paco de Lucía : La Búsqueda”
Distribution  : Bodega Films
Durée : 1 h 32 minutes
Année de production : 2015
Date de sortie en France : 28 octobre 2015

Synopsis

Dernier hommage rendu au génie andalou disparu en 2014, ce documentaire réalisé par son fils retrace l’incroyable destin d’un guitariste et compositeur hors-norme, qui a fait du flamenco une musique universelle. Paco de Lucía a croisé sur son chemin les plus grands, de Sabicas à Carlos Santana en passant par le ’cantaor’ Camarón de la Isla. Avec les témoignages exceptionnels de Chick Corea, John McLaughin, Jorge Pardo ou encore Rubén Blades.

A propos du film

Devoir de mémoire
Curro Sanchez Varela est le réalisateur du documentaire mais aussi et surtout le fils de Paco de Lucía. Le tournage a commencé avant sa mort, alors que le musicien "était encore vivant, plein d’énergie et de projets", selon les dires du documentariste. Celui-ci a logiquement modifié la structure du projet après sa mort mais a tenu à conserver ce qu’il considère comme des caractéristiques humaines propres à son père : "le charisme, sa proximité naturelle avec les gens, l’honnêteté et cette sagesse qu’il invoquait dans chacune de ses interventions."

Un expert aguerri de la corde grattée
Les interviews avec Paco de Lucía se déroulèrent de 2010 jusqu’à sa mort le 25 février 2014. Durant ces moments d’intimité filmés, le guitariste revient sur son enfance en Andalousie et sa pratique extrême de la guitare, entre dix à douze heures par jour dès l’âge de cinq ans (la légende dit même que le paternel accrochait une des deux jambes du jeune Paco afin de l’empêcher de s’enfuir de la maison). Une pratique qui lui sera bien utile lorsque, aidé de ses deux grands frères Ramon et José, il rapporta au travers de son art de l’argent à ses parents, alors en difficulté financière.

Mère et fils
Paco de Lucía a participé à sa première tournée (en qualité de musicien accompagnateur) à l’âge précoce de 14 ans. Cet exploit ne fut pas étranger à la passion entretenue par ses parents pour la musique. Le père, Antonio Sanchez Pecino, fut lui-même guitariste alors que sa mère, Luzia Gomes Gonçalves, travailla comme danseuse de flamenco. C’est d’ailleurs en son hommage que Paco et son frère Pepe prirent comme noms d’emprunts celui de leur mère, Lucia.

Savoir écouter sans savoir lire
S’il a joué avec les plus grands orchestres et certaines des plus grandes voix (Placido Domingo, entre autres), Paco de Lucía n’a jamais appris le solfège et... n’en a jamais eu besoin, profitant d’une excellente mémoire et d’une oreille exceptionnelle.

L’âge ne fait pas tout
On pourrait imaginer que Curro Sánchez connut toutes les humeurs et les facettes de son père. Selon ses dires, c’est pourtant au travers du tournage qu’il découvrit "le grand enfant" que fut Paco de Lucía, se percevant même comme moins vif et moins jeune que le célèbre guitariste.

Musique et cinéma
Paco de Lucía composa également la musique de nombreux films, dont celle de The Hit de Stephen Frears. En 1995, il joua sur la chanson à succès "Have You Ever Really Loved a Woman ?" de Bryan Adams, extrait de la bande originale du film américain Don Juan DeMarco.

Après les récompenses musicales, le cinéma
Paco de Lucía, légende du flamenco a été auréolé d’un Goya (l’équivalent des Oscars argentins) du meilleur documentaire.

Revue de presse

Télérama
C’est cette confession assumée du musicien andalou, avec ses doutes et ses névroses, qui fait la réussite du film : un document d’exception, émouvant pour les fans comme pour les néophytes, dont chaque palo joué invite à dévorer dans son intégralité l’oeuvre d’un génie de ce siècle.

Le Nouvel Observateur
Voir Paco de Lucía en concert, concentré et digne, surplombant de très haut ses accompagnateurs, est un spectacle inoubliable : c’est l’aigle du flamenco. Les amateurs vont adorer le film, les autres découvriront un nouvel état de grâce.
La critique complète est disponible sur le site Le Nouvel Observateur

Les Fiches du Cinéma
Une approche émouvante de Paco de Lucía, génie du flamenco. Tourné par son
fils, un acte d’amour doublé d’une édifiante leçon sur ce qui définit, de façon
plus vaste, l’art et l’artiste.

Première
Signé par le fils du musicien qui révolutionna le flamenco, le film résume son
parcours, en un montage classique d’interviews et d’archives. Il s’envole en
donnant à voir les doigts qui courent sur la guitare, produisant un son unique.

Le Monde
Même si la forme reste classique, montage d’interviews et d’archives, le film
a cette singularité, rare pour un documentaire musical, de laisser la musique
jouer quand il le faut..


Portfolio