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"Ultimo Tango" de German Kral - juin 2016


Semaine du 15 au 21 juin 2016 &
Semaine du 22 au 28 juin 2016 à Perros-Guirec
Semaine du 29 juin au 5 juillet 2016 &
· Mardi 05/07 : 18h30
Semaine du 6 au 12 juillet 2016 à Lannion
· Jeudi 07/07 : 20h45
· Dimanche 10/07 : 20h45
· Lundi 11/07 : 18h30

Réalisateur : German Kral
Avec : María Nieves, Juan Carlos Copes…
Film  : Allemand, Argentin
Genre : documentaire musical
Titre original : “Un Tango Más
Distribution  : Bodega Films
Durée : 1 h 25 minutes
Année de production : 2016
Date de sortie en France : 25 mai 2016

Synopsis

Passions amoureuses. L’histoire de Maria et Juan, les deux plus célèbres danseurs de la légende du tango.

A propos du film

Prolongement
Ultimo Tango s’inscrit dans le prolongement de "El Ultimo Aplauso", le précédent film réalisé par German Kral qui était également un documentaire musical. Cela étant, le metteur en scène argentin précise que les deux films sont différents sur le fond et la forme : "D’une part, Ultimo Tango raconte avant tout une histoire d’amour. D’autre part, mon caméraman Jo Heim et moi-même avons conçu en amont ce film pour le cinéma, idée à laquelle nous nous sommes rattachés tout au long du tournage."

Depuis l’enfance
German Kral connait Juan Carlos Copes et María Nieves depuis son enfance, ces deux danseurs formant LE couple phare du tango en Argentine. "On les voyait partout : à la télévision, au théâtre, dans les journaux… Dès qu’il s’agissait de tango, c’était le couple référence", se rappelle-t-il.

Une passion
Argentin German Kral a développé une passion pour le tango lorsqu’il est arrivé à Berlin qui est, après Buenos Aires, la première ville au monde où l’on danse le plus le tango. Il s’était rendu en Allemagne il y a quelques années pour y étudier le cinéma.

Le réalisateur explique  :
"Un ami argentin m’attendait à l’aéroport et m’a accueilli chez lui. Il avait une cassette de Roberto Goyeneche, un célèbre chanteur de tango, qui interprétait Naranjo en Flor (L’oranger en fleur), un morceau magnifique. Les paroles étaient les suivantes : « Primero hay que saber sufrir, después amar, después partir y al fin andar sin pensamiento... » « Il faut d’abord savoir souffrir, puis savoir aimer, puis savoir partir, et enfin s’en aller sans penser… » Ces vers m’ont donc profondément touché. C’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux du tango…"

Une tâche titanesque
Au début du projet, María Nieves et Juan Carlos Copes n’avaient presque plus dansé ensemble depuis leur séparation à la fin des années 1990. German Kral explique que les diriger tous les deux, pour qu’à la fin du film ils s’élancent l’un vers l’autre et adoptent la position de l’enlacement, a constitué une tâche titanesque :
"Pour pouvoir tourner cette scène, il aura fallu trois années de discussions, boire d’innombrables cafés avec Juan Copes, essuyer plusieurs refus, endurer des maux de tête, passer des nuits sans dormir. J’ai même reçu une lettre assassine de l’avocat de Juan Copes et de sa femme… Mais je n’ai pas baissé les bras. Jusqu’à la fin du tournage, nous ne savions pas si cette scène pourrait se faire. L’épouse de Juan Copes a finalement donné son accord. Je suis sincèrement heureux et reconnaissant envers Juan Carlos Copes et María Nieves d’avoir bien voulu coopérer. Si l’un d’entre eux n’avait pas été présent, le film s’en serait nettement appauvri. "

Revue de presse

VSD
À l’arrivée, la danse s’incarne sous nos yeux, sommet de beauté susceptible d’atomiser tous les préjugés.

Les Fiches du Cinéma
Usant d’un dispositif élaboré, mi théâtral mi documentaire, ce film captivant retrace la vie d’un couple emblématique du tango argentin de l’Après-guerre.

Le Nouvel Observateur
Alternent ainsi les souvenirs et les passages musicaux, réglés par le réalisateur, German Kral, né en Argentine mais ayant fait ses études de cinéma en Allemagne. Ce qui explique que Wim Wenders soit le producteur de ce film émouvant, dont l’image est toujours magnifique et dont les confidences de María Nieves, désormais seule, serrent le coeur.


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