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"Felicidad" de Daniel Burman - novembre 2014


Réalisateur Daniel Burman
Acteurs Guillermo Francella, Fabián Arenillas, Inés Estévez,…
Film Argentin, brésilien
Genre comédie, romance, drame
Titre Original “El misterio de la felicidad”
Distribution Eurozoom
Durée 1h 32min
Année de production 2014
Date de sortie en France 29 octobre 2014

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Synopsis

Santiago et Eugenio sont amis de longue date mais aussi associés dans le travail. Ils se comprennent sans se parler, se complètent et ne se quittent pratiquement jamais. Des parties de tennis au rendez-vous d’affaires, ils sont inséparables et aucun n’a de secret pour l’autre. C’est du moins ce que pensait Santiago avant la mystérieuse disparition de son associé. Comble du sort, voilà Santiago obligé de supporter Laura, l’épouse d’Eugenio qu’il a toujours pris soin d’éviter. Le moins qu’on puisse dire est que Laura et Santiago ne s’apprécient pas, mais désormais, ils sont bien obligés de cohabiter en attendant le retour d’Eugenio

A propos du film

Sur tous les fronts
Comme à son habitude, Daniel Burman a endossé trois casquettes pour Felicidad : celle de scénariste, de réalisateur et de producteur.

Comparaison
Le réalisateur argentin Daniel Burman est souvent comparé à François Truffaut pour l’aspect autobiographique de ses films et à Woody Allen pour son goût prononcé pour les comédies espiègles.

A propos du réalisateur

Daniel Burman, né en 73 est un argentin issu d’une famille juive polonaise, il grandit dans le quartier juif de Buenos Aires, El Once, auquel il consacrera un documentaire. Après une formation de producteur et de juriste, il tourne en 1995 un court métrage, Ninos envueltos, récompensé au Short Film Contest de Buenos Aires. Deux ans plus tard, il fonde avec Diego Dubcovsky la maison de production BD Cine (qui financera entre autres Garage Olimpo) et signe son premier long métrage Un Crisantemo estalla en cincoesquinas, le récit d’une vengeance, remarqué au Festival de Berlin.
Aux côtés de Lucrecia Martel, Pablo Trapero ou Diego Lerman, Daniel Burman s’impose peu à peu comme l’un des talents les plus prometteurs d’un jeune cinéma argentin en plein essor. En 2000, il tourne En attendant le Messie, une chronique urbaine croisant les destins de différents habitants de Buenos Aires. Y apparaissent déjà certains de ses thèmes de prédilection (l’identité, la judéité) ainsi que son acteur fétiche Daniel Hendler. Après la comédie Toutes les hôtesses de l’air vont au paradis (2002), il signe Le Fils d’Elias, portrait chaleureux d’un jeune homme en crise qui décide de partir à la recherche de son père et de ses origines polonaises. Saluée par la critique, cette comédie remporte le Grand Prix du Jury à Berlin et vaut à Daniel Hendler le Prix d’interprétation masculine. En 2006, Burman poursuit son étude des rapports filiaux avec Les Lois de la famille. Il est également le producteur exclusif du film sorti en 2013, Hipótesis que nous avons programmé lors de la nuit du cinéma en mai 2014.

Revue de presse

Le Dauphiné Libéré
Un voyage au cœur de l’absence et du vide existentiel, qui amène les personnages à se retrouver eux-mêmes.
Première
L’absence est au cœur de l’œuvre de Burman (...), représentant éminent du nouveau cinéma argentin. (...) Subtilement et avec humour, le cinéaste mène ses deux protagonistes sur le chemin de la réconciliation avec eux-mêmes.
Le Monde
Il n’en reste pas moins qu’à côté de la transparence de la mise en scène, de la lisibilité de la trame narrative et de la séduisante aisance des acteurs, cela chiffonne.
Télérama
En retraçant cette amitié très conjugale et cette vie conjugale où ne restait pas même de l’amitié, l’Argentin Daniel Burman privilégie les paradoxes et la fantaisie.
Les Fiches du Cinéma
Une comédie en demi-teinte, où la mélancolie l’emporte sur le sourire, plaisante et moins convenue qu’il y paraît.